Adelsgesetze

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    Re: Adelsgesetze

    Alane - 08.03.2007, 12:16

    Adelsgesetze
    Statuts juridiques de la Noblesse, des Seigneuries et de la Hérauderie Impériale

    I- De la Noblesse
    1/ Des titres de Noblesse du Saint-Empire Romain Germanique

    Empereur

    Roy (anobli par l'Empereur, rare)

    Prince (anobli par l'Empereur, rare)

    Archiduc (anobli par l'Empereur, rare)

    Duc (élu)

    Margrave (élu)

    Comte (élu)

    Vicomte (anobli par un Duc ou un Comte en exercice)

    Baron (anobli par un Duc ou un Comte exercice)

    Chevalier (anobli par un ordre de chevalerie reconnu)


    2/ De la Noblesse Allopass
    La noblesse « allopass » n’étant pas recensée par la Hérauderie, ils ne peuvent prétendre aux fiefs recensés dans les différentes hérauderies. Néanmoins ils peuvent (comme tout autre joueur), comme énoncé ci-dessus, légitimement se dire « seigneur de Machin » (ou « dame de Truc), « seigneur » n'étant pas officiellement recensé comme un titre de noblesse… le blason s’y attachant ne devant pas être déjà utilisé et ne devant pas être couronné de quelques façon que se soit.

    II- De la Seigneurie
    1/ De la Seigneurie dans le Saint-Empire Romain Germanique
    Une Seigneurie est un fief qu'un Noble octroy à celui ou celle qui deviendra son vassal par la grâce d'un serment de vassalité (hommage). Le nouveau Seigneur se verra remestre fief, titre, ornement, armes et blasonnement pour le dict fief.
    Les raisons d'Octroy d'une Seigneurie sont à l'entière initiative du Seigneur du fief dont elle dépendra. Mais celui-ci sera tenu responsable des agissements de son vassal, ainsi nous ne saurions que trop conseiller de n'octroyer une telle reconnaissance que pour les cas de dotation familliale aux enfants puinés ou de faicts marquants (longue fidélité, aide, soutien, confiance, ou toutes autres valeurs dignes d'estre citées).
    La seigneurie doit historiquement appartenir au fief octroyant et respecter la cohérence géographique du fief principale.

    2/ De la limite d’octroy de Seigneurie
    Un Noble du Saint-Empire Romain Germanique peut attribuer une Seigneurie, en limite comme il suit :

    Baron : 1 Seigneur titré

    Vicomte : 2 Seigneurs titrés

    Duc/Comte/Margrave : 3 Seigneurs titrés

    Archiduc : 5 Seigneurs titrés

    Prince : 7 Seigneurs titrés

    Roy : 10 Seigneurs titrés


    3/ De la Perte de la Seigneurie
    Si un Noble (Baron, Vicomte) ayant des vassaux se voit destituer et déposséder de son titre et donc de son fief, le Duc ou Comte de la Province à laquelle est rattachée le fief aura le choix entre :

    priver les vassaux du noble déméritant de leurs fiefs lors de la reprise du fief,

    proposer aux dicts vassaux de lui prester allégeance au nom de la Province et ainsi rattacher ces fiefs directement à la Province en l'attente que le fief octroyant soit de nouveau attribué à l'anoblissement.


    III- Du port des titres et du blason
    1/ Du port des titres et des blasons
    Il est rappelé que les titres de noblesse sont décernés sans distinctions entre homme et femme.
    Chaque blason doit être porté selon des règles strictes définies en annexe du présent document (Ici).

    2/ De l’accumulation des titres
    Un noble possédant plusieurs titres, les arborent alors en les mettant à la suite dans l'ordre décroissant (par exemple, Duc de Machin, Vicomte de Bidule et Baron de Truc).

    3/ Délit de port de faux titre
    Le délit de port de faux titre est répressible par les juridictions judiciaires classiques de chaque province. C'est un délit "royal" et "impérial" car l'interdiction est valable pour toutes les provinces. Est compris aussi dans ce délit le port d'accessoires héraldiques réservés aux porteurs d'un titre précis (couronne, manteaux, ornements...). Il est en revanche permis au roturier le port d'un blason, d'une particule ainsi que le fait de se dire de naissance noble sans y attacher un faux titre.

    Le port en signature du blason d'une ville ou d'une province, par des roturiers ressortissants de celles-ci, est autorisé accompagné de la mention : "Blason de la ville de ..." ou "Blason du duché de ...". A moins que des études historiques ne le contredise, le blason de la ville pourra être non-couronné, orné d’une couronne à 4 tours pour les villes, ou orné d’une couronne à 5 tours pour les capitales.

    Les ornements ecclésiastiques dépendent de la Hérauderie du Clergé.

    4/ Des blasons
    Les anoblis peuvent écarteler (peu importe le type de partition) les armes de leur fief avec leurs armes familiales, dans le respect d'une certaine simplicité afin de faciliter le recensement et la compréhension desdites armes.
    Les Comtes et Ducs en exercice portent intégralement et non écartelées les armes de leur province tout au long de leur mandat.

    Si un anobli ou un couple possède deux titres, il écartèle (peu importe le type de partition) son blason avec les armes de ses deux fiefs. S'il en possède trois ou plus, il écartèle par ordre d'importance, en donnant plus de place au fief le plus important dans la mesure du possible et en mettant celui-ci de préférence en position 1 sur son blason.
    Seuls les dignitaires impériaux portent un manteau sur leurs armes.

    Si un anobli ou un couple a deux titres de rangs différents, il timbre son écu avec la couronne du rang le plus élevé. En cas de rang égal entre un titre impérial et un titre français (qui ont des couronnes différentes), le choix de la couronne arborée est laissé aux intéressés. Rappelons que seuls les nobles recensés (anoblis et chevaliers) ont le droit de timbrer leur écu, que ce soit avec une couronne, un heaume ou un tortil. De même, le port d'un blason timbré n'est autorisé qu'à raison d'un seul par personne anoblie, même si celle-ci a plusieurs titres.

    Les Chevaliers des Ordres reconnus portent les armes ainsi que le collier insigne de leur ordre, s’il en existe un. Ils portent également un blason ancien [en pointe], contrairement aux nobles qui portent un blason moderne [en rectangle arrondi]. Un chevalier qui a été également anobli par un Comte/Duc pourra selon son choix porter un blason ancien ou moderne.


    5/ Des ornements entourant l’écu
    De l’usage des symboles de la Diète Impériale, du dais et des manteaux
    Ne pourront être utilisés les symboles, tels que dais et manteaux que sur ordonnance du Maréchal d’Armes du Saint-Empire Romain Germanique ou de l’Empereur lui-même. Tout contrevenant s'expose aux mêmes sanctions que dans le cas de l'usurpation de titre ou de fief.

    Les tenants/supports comme les animaux, figures ou objets tenant l'écu doivent correspondre à une construction cohérente et homogène avec le blason. Ainsi il paraît inconvenant qu'un noble du royaume de France utilise les aigles, symbole généralement utilisé par les monarques d'Europe centrale ou orientale.
    Ces ornements correspondant à une forme de prestige, ils sont donc réservés aux plus hauts rangs de la noblesse, à savoir Empereur, Princes, Ducs, Comtes et certains hauts dignitaires d’Empire.

    6/ Des titres étrangers
    Les titres étrangers, c'est-à-dire prétendument accordés par un souverain étranger, mais en fait autoproclamés par le porteur lui-même, sont interdits sans l'accord de l'Empereur (la Diète).

    IV- Des anoblissements
    1/ Du déroulement
    Certaines personnes pourront être anoblies (ou promus s'ils sont déjà nobles) après avoir accomplis des actes exceptionnels, ou rendus des services particuliers.
    Un Duc ou un Comte en exercice pourra anoblir des Vicomtes ou des Barons, et l'Empereur peut anoblir des Roys, Princes et Archiducs. L'usage veut que l'anoblissement le soit pour services rendus (HRP : principalement, un mandat de conseiller ducal/comtal particulièrement fructueux).

    L'usage permet également aux Grand Maîtres des ordres de chevaleries reconnus par l'Empereur et/ou par le Saint-Père de décerner à leurs membres les plus émérites le titre de Chevalier.

    2/ Des conditions requises pour anoblir
    Peuvent anoblir les Comtes et Ducs :

    En exercice (ce qui exclut les Comtes et Ducs « retraités »),

    Ayant légitimement été élus (ce qui exclut les Comtes/Ducs par révolte ou provisoires),

    Ayant prêté l'hommage à l'Empereur

    Ayant exercé son pouvoir pendant au moins 5 semaines.

    Si un mandat de conseiller provisoire ou de conseiller lors d'une régence s'avère particulièrement fructueux, il est tout à fait possible qu'il donne lieu à anoblissement, non par le régent ou le Comte/Duc provisoire (qui ne peuvent anoblir), mais par le Comte/Duc légitimement élu lors des élections suivantes.
    Afin d'assurer le caractère méritocratique de la noblesse, il est demandé aux Comtes et Ducs de motiver les anoblissements réalisés en précisant auprès de la Hérauderie de sa province les mérites et hauts-faits des anoblis (sous peine de refus possible par la Hérauderie Impériale), et de limiter leur nombre d’anoblissements ou d’élévations (de Baron à Vicomte) à trois. Jamais un mandat de conseiller ducal/comtal ou de maire ne sera considéré comme obligatoirement anoblissant.

    Sa majesté l’Empereur, elle-même ou par l’intermédiaire de la Diète du Saint Empire Romain Germanique, est la seule autre personne à pouvoir anoblir.

    3/ Des fiefs de retraite des Comtes et Ducs en exercice
    Seuls les Comtes et Ducs remplissant les conditions précédentes ou ayant été nommé par l’Empereur comme Comte ou Duc provisoire peuvent prétendre à un fief de retraite.
    Le Comte ou Duc conserve alors son rang mais doit en revanche choisir un nouveau fief, dit «fief de retraite», afin de ne pas semer la confusion, ou d’élever un fief de la province où il a exercé qu’il possède au rang de comté ou duché (ils conservent alors leur double allégeance).

    Les Comtes ou Ducs élus plusieurs fois dans un même Comté ou Duché ne pourront prétendre qu'à un seul fief de retraite (comté ou duché) à la fin de leurs mandats dans cette province. En revanche, s'ils sont élus dans une autre province, ils peuvent se choisir un deuxième fief de retraite.

    Si un Comte ou Duc en exercice vient à démissionner de son poste en cours de mandat, ou bien se trouve dans l'incapacité d'exercer ses fonctions, tout en remplissant les conditions requises, c'est à son successeur de déterminer s'il peut tout de même prendre un fief de retraite, en fonction de la nature de sa démission.

    4/ Du choix des terres à attribuer
    Ces terres devront être un nom de lieu existant dans notre XVème siècle. Pour éviter les confusions, il est interdit de choisir une ville ou une province état ouverte au libre emménagement (HRP villes du jeu). Si une ville s’ouvre ai libre emménagement ultérieurement à l’attribution d’un fief, le porteur du titre devra alors en changer.

    Le Comte ou Duc anoblissant devra choisir une terre se situant dans la province de son exercice. Il faut bien sûr que la terre ne soit pas déjà prise.

    A la Hérauderie Impériale est tenue à jour une liste de noms de fiefs susceptibles d'être attribués. Le fief pourra être choisi dans ces listes ou hors de celles-ci à condition d'avoir l'accord de la Hérauderie Impériale.

    5/ De la destitution à l’état de roture
    Un Comte ou Duc en exercice, remplissant les mêmes conditions requises à l’anoblissement de personnes méritantes, a le droit de destituer les nobles titrés de sa province. Ce droit s'applique uniquement pour des nobles d'un rang inférieur au sien (un Comte/Duc ne peut pas destituer l'un de ses prédécesseurs).
    On entend par "nobles titrés de sa province" les personnes qui ont été anoblies par un précédent Comte ou Duc de ladite province : un Baron qui a obtenu son titre en Normandie ne pourra jamais être déchu de son titre par le Duc de Savoie, et ce même s'il vit en Savoie).
    Les Comtes et Ducs en exercice ne peuvent donc destituer que des Barons et des Vicomtes. Ils doivent pour cela faire valider leur demande par le Maréchal d’Armes Impérial avant de pouvoir en faire l’annonce publique et justifiée.

    L’Empereur, lui, peut destituer n'importe quel noble, selon son bon plaisir.

    Un noble reconnu pour félonie envers son suzerain ou envers sa province (reconnu par la justice provinciale pour brigandage, trahison, haute-trahison), se verra dépossédé de son titre et ses terres.

    De même, un noble qui renie publiquement en parole ou en acte son suzerain, se verra destitué de lui-même, à moins que celui-ci avoir obtenu réparation d’une quelconque manière.

    V- De la vassalité et de la dérogeance
    1/ Des contrats vassaliques
    L’allégeance est un serment de fidélité fait à un province ou une institution.
    L’hommage est un serment de fidélité fait à une personne. Il est possible de prêter hommage à plusieurs personnes, l'antériorité et hiérarchie des obligations (la guerre étant par exemple plus importante que le dot) prévalant alors en cas de conflit.
    Un hommage-lige est un hommage vassalique qui prime sur les autres. Il est possible de prêter hommage-lige à plusieurs personnes, l'antériorité et hiérarchie des obligations prévalant alors en cas de conflit.

    2/ De la hiérarchie vassalique
    Les Barons et Vicomtes doivent l'allégeance à la province en laquelle tiennent leur fief. Adoncques ils vont par-devant le Comte ou le Duc régnant en ladicte terre, lequel, ayant été élu et ayant recognu l’Empereur comme son suzerain légitime, les accueille et reçoit leur hommage.

    L'allégeance sera prestée à la province par un hommage au Comte ou au Duc régnant ès dictes terres. L'allégeance à la province sera renouvelée, à l'accession au trône comtal ou ducal d'un nouveau Comte ou Duc élu et ayant recognu l’Empereur.

    Lors de la cérémonie, les Barons et Vicomtes jurent à la province, en la personne du Comte ou du Duc, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium).

    Le Comte ou le Duc leur accorde, pour la durée de son règne, protection, justice et subsistance. Il leur accorde subsistance en leur accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé. Icelui fief est représenté par un gant, un anneau, un fétu, une poignée de terre, ou tout austre objet propre au fief, que le Comte ou le Duc offre à son vassal.

    Semblable cérémonie se tiendra entre l’Empereur et ses Comtes et Ducs (ICI). La distance autorise une allégeance proclamée ou dicte par missive.

    L'allégeance est cérémonie publique et obligatoire pour tout vassal possédant fief. Elle est scellée par le baiser de paix, et vaut contract. Elle doit estre prestée sous trente jours après l'avènement du nouveau seigneur, quelque soit son titre.

    (HRP Une petite aide pour trouver l’inspiration, merci de ne pas copier-coller de personnaliser votre cérémonie)

    VI- Du lignage noble
    1/ Des dispositions générales
    Un lignage est une ascendance noble fondée sur une série continue de mariages reconnus par la province impériale du titre de noblesse et d'héritages d'un mesme titre et fief, transmis de père en fils (ou fille) par primogéniture ou par primogéniture masculine, selon la coutume de la province. [HRP: C'est aux parents de décider qui de l'aînée ou de l'aîné héritera, pour ne pas désavantager ces demoiselles. Une fois la décision prise, elle sera appliquée à l'ensemble de la famille, irréversiblement]

    Une lignée est une descendance noble fondée sur semblables caractères.

    Il est envisageable qu'un titre de noblesse échoisse à branche cadette d'une même lignée si la branche aisnée vient à s'éteindre ; et que la branche aisnée reçoive les titres de la branche cadette si cette dernière tombe en quenouille. Ainsi, un écclésiastique ou un noble sans descendance pourra transmettre son titre à son neveu - si et seulement si ce dernier est né d'un mariage reconnu par la province impériale du titre de noblesse.
    En cas d’un héritage d’un noble étant suzerain, chacun des vassal est invité à renouveler son allégeance à l’héritier légitime, ou à abandonner titre et fief qui lui furent octroyés.

    Il appartient au Héraut ès Généalogie, de recenser et d'archiver les lignages nobles, afin que se puissent régler les cas de successions de titres de noblesse.

    Tout noble titré est donc invité à faire cognoistre auprès du greffe du héraut ès généalogie ses antécédants et descendants.

    Dans le cas où ledit noble n'aurait point fourni lesdites informations, la succession des titres de noblesse sera laissée au bon jugement de la Hérauderie, qui pourra également décider, en l'absence d'héritier valide, leur rétrocession au comté ou duché. La rétrocession au comté ou duché est automatique au bout de 2 mois sans héritier déclaré.

    Les documents possiblement antidatés ne sauroient constituer preuves de filiation.

    Les nobles peuvent également transmettre aux hérauts leurs dispositions testamentaire (répartition des titres entre héritiers légitimes...), qui seront conservées scellées et secrètes à la Hérauderie Impériale, et ne seront dévoilés qu'à leur trépas.

    Si la province impériale n’édicte aucune règle ni loi à ce sujet, seuls les mariages des religions reconnues des royaumes (aristotelicien, averroiste et spinoziste) sont reconnus.

    2/ De la bastardise, de l’adoption et de l’héritage
    Tout enfant né hors des liens sacrés d'un mariage reconnu par la province impériale du titre sera dit et considéré bastard.

    Si la législation de la province impériale n'édicte aucune règle ni loi sur la reconnaissance des bastards et leur droit de succession, aucun bastard ne pourra hériter d'un titre et fief de noblesse.

    De même, si la législation de la province impériale n'édicte aucune règle ni loi sur l'adoption et le droit de successions aux adoptés, aucun enfant adopté ne pourra hériter d'un titre et fief de noblesse.

    Seuls les bastards impériaux et adoptions impériales sauroient faire exception auxdicts principes. Adoncques, un bastard ou adopté impérial recognu et légitimé aura rang de noblesse.



    Mise en vigueur le 13 décembre de l'an de grâce 1454,
    Révisé le 21 décembre de l'an de grâce 1454,
    Révisé le 8 janvier de l'an de grâce 1455.


    Link zum Originaltext: http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=194133



    Re: Adelsgesetze

    Alane - 08.03.2007, 12:16


    Rechtsstatuten über Adel, Lehnsherren und die Heraldik des Heiligen Römischen Reiches Deutscher Nation

    I Der Adel

    1/ Die Adelstitel des Heiligen Römischen Reiches Deutscher Nation - titulierter Adel
     Kaiser
     König (durch die Reichskurie gewählt, verliehen durch den Kaiser)
     Prinz (verliehen durch den Kaiser, selten)
     Erzherzog (verliehen durch den Kaiser, selten)
     Herzog / Markgraf / Graf (gewählt, Titel je nach Region)
     Vizegraf (verliehen durch einen amtierenden Herzog, Markgrafen oder Grafen)
     Baron (verliehen durch einen amtierenden Herzog, Markgrafen oder Grafen)
     Ritter (verliehen durch einen anerkannten Ritterorden)

    2/ Der gekaufte Adel
    Der gekaufte Adel entspricht dem untitulierten Adel, der, wie der Name schon sagt, keinen Titel besitzt sondern nur ein "von" als Adelszeichen führt. Der gekaufte Adel kann sich also legitimer Weise „Herr von X“ oder „Dame von Y“ nennen. Der gekaufte Adel wird nicht in die Adelslisten des Reichshofrates aufgenommen. Auch sind mit dem gekauften Adel keine Lehen verbunden. Will ein Mitglied des Kaufadels ein Wappen führen, so hat es darauf zu achten, dass das Wappen nicht bereits in den Übersichten der Heraldik des Reiches aufgeführt ist. Wappen des gekauften Adels dürfen nicht - in welcher Form auch immer -gekrönt sein.



    Re: Adelsgesetze

    Warjo - 30.03.2007, 19:19


    II- Die Lehnsherrschaft


    1/ Die Lehnsherrschaft im Heiligen Römischen Reich Deutscher Nation

    Eine Lehensherrschaft ist ein Titel, den ein Adliger durch Ernennung eines Versalles, seines Herrschaftsgebietes, durch einen Schwur(Huldigung) erhält.
    Der neue Herr erhält Landbesitz, Titel, Wappen, Waffen und ein Wappenschild. Die Gründe für eine Ernennung stehen ganz im Ermessen des Vasallen.
    Aber dieser ist den Machenschaften seines Vasallen verpflichtet, deshalb ist es zu empfehlen, diese Anerkennung nur für Nachkommen zu bewilligen oder auf bedeutende Werte zu achten(lange Treue, Gehilfe, Unterstützung, Vertrauen oder alle anderen Werte, die es wert sind, zu ernennen).

    Die Lehnsherrschaft muss den historischen und geografischen Zusammenhang respektieren.

    2/ Grenzen des Ernennungsrechtes

    Ein Lehnsherr kann einen Adligen des Heiligen Römischen Reiches Deutscher Nation mit den folgenden Einschränkungen ernennen:

    ¤ Baron: 1 geadelter Herr

    ¤ Vicomte: 2 geadelte Herren

    ¤ Herzog / Graf / Markgraf: 3 geadelte Herren

    ¤ Erzherzog: 5 geadelte Herren

    ¤ Prinz: 7 geadelte Herren

    ¤ König: 10 geadelte Herren

    3/ Verlust der Lehnsherrschaft

    Wenn sich ein Adliger (Baron, Vicomte)vom Vasallen, Herzog oder Grafen, an den sein Lehen gebunden ist, sein Lehen entnehmen lässt, dann verläuft das so:

    Der Vasall kann dem Adligen seinen Titel entziehen, wenn dieser sich zum wiederholten Mal schuldig gemacht hat. Der Vasall kann ihm vorschlagen, einen Treueschwur auf die Grafschaft zu leisten. Als Tribut dafür wird Lehen des Adligen eingesetzt. Dieser Schwur sorgt dafür, dass die Lehen wieder in die Hand des Adligen fallen.

    III – Das Tragen von Titeln und Wappen

    1/Das Tragen von Titeln und der Wappen

    Ein Tragen von Adelstiteln kennt keine Unterschiede zwischen Mann und Frau. Jedes Wappen wird nach streng definierten Regeln (Hier) getragen.

    2/ Anhäufung von Adelstiteln

    Auch wenn ein Adliger mehrer Adelstitel hat, gibt es eine strikte Aufzählungsreihenfolge der Titel (zum Beispiel, Herzog von Dingens, Vicomte von Dingsbums und Baron von Dings)

    3/ Delikt des Tragens falscher Titel

    Das Delikt des Tragens falscher Titel ist, nach der klassischen gerichtlichen Rechtsprechung jeder Grafschaft, verboten. Es ist ein „königliches“ und „kaiserliches“ Delikt, da das Verbot für alle Grafschaften gültig ist. Das Tragen eines heraldischen Titels hält Ausschmückungen(Krone, Mäntel, Ornamente) ebenfalls vor. Einem Nichtadligen ist es erlaubt, ein Wappen zu tragen und zu behaupten von adligem Blut zu sein, ohne daran einen falschen Titel zu benutzen.
    Das Tragen eines Wappens einer Stadt oder einer Grafschaft ist bei Namensnennung, von nichtadligen Staatsangehörigen erlaubt: „Wappen der Stadt“ oder „Wappen des Herzogtums“. Es sei denn, dass historische Studien diesem widersprechen. „Nichtgekrönte“ Städte und Hauptstädte dürfen in ihrem Wappen eine Krone tragen.


    Kirchliche Ornamente sind von der Heraldik des Klerus abhängig.



    Re: Adelsgesetze

    Warjo - 04.04.2007, 13:29


    4/ Wappen

    Wappen können von Geadelten verliehen werden(Welchen Status der Geadelte hat ist nicht wichtig). Im Wappen sind Familienornamente oder Familienwappen des Adligen enthalten,

    Die amtierenden Grafen und Herzoge tragen, während ihrer Amtszeit, selbstverständlich das Wappen ihrer Provinz.

    Wenn ein Geadelter einen oder zwei Titel besitzt, vierteilt er sein Wappen mit den Waffen seiner zwei Lehen. Wenn er drei oder mehr besitzt, vierteilt er das Wappen. Je nach Wichtigkeit des Titels, ordnet er den Platz der Viertel an. Falls möglich, kann er auch den wichtigsten Titel in die Mitte des Wappens legen. Allein kaiserlichen Würdenträgern ist es erlaubt, einen Mantel hinter ihr Wappen einzufügen.

    Wenn ein Geadelter einen oder zwei Titel mit unterschiedlichen Rängen hat, so nimmt er die wichtigste Krone in sein Wappen. Im Falle gleicher Ränge(zum Beispiel zwischen einem kaiserlichen Titel und einem französischen Titel), ist die Wahl der Krone, dem Adligen selbst überlassen. Allein Adlige und oder Ritter die geadelt wurden dürfen ihr Wappen mit einer Krone oder einem Helm verifizieren. Auch das Tagen eines verifizierten Wappens ist nur für einen einzigen Adligen gestattet.

    Die Ritter eines anerkannten Ordens tragen die Waffen sowie auch das Ornament ihres Ordens in einem alten Wappen. Ein altes Wappen läuft nach unten hin spitz zu. Das unterscheidet den Ritter von Adligen, die ein modernes Wappen tragen(nach unten hin abgerundet). Ein Ritter, der vom Herzog oder Grafen anschließend geadelt wird, darf sein Wappen ebenfalls abrunden.

    5/ Ornamente

    Ornamente des Reichsbullen, wie Baldachin oder der Mantel, sind dem Adligen vorbehalten. Jeder der dagegen verstößt, verliert das Recht darauf, adlig zu sein/bleiben.

    Tiere oder Figuren die das Wappen schmücken oder halten sollten mit dem restlichen Wappen in Zusammenhang stehen. Es scheint unsinnig, dass das Wappen des Königreiches von Frankreich einen Adler schmückt, obwohl dieser ebenfalls von Monarchen in Mitteleuropa oder im Orient benutzt wird.
    Entsprechen diese Ornamente einer Prestigeform, so werden sie für die höheren Adel, nämlich Kaiser, Prinzen, Herzöge, Grafen und bestimmten hohen Reichswürdenträgern vorbehalten.

    6/ Ausländische Titel

    Ausländische Titel, das heißt, die von einem ausländischen Herrscher gewählt sind, sind ohne Vereinbahrung des Kaisers oder des Reichsbullen verboten.


    IV – Adelung


    1/Verlauf

    Bestimmte Personen können geadelt oder befördert werden(wenn sie schon adlig sind), nachdem sie außergewöhnliche Handlungen erfüllt haben oder private Dienste geleistet haben. Ein amtierender Herzog oder ein Graf kann Vizegrafen oder Barone adeln und der Kaiser kann Könige, Prinzen und Erzherzöge adeln. Die Tradition sagt aus, dass nur nach besonderen Diensten geadelt wird.

    Der Gebrauch ermöglicht den Großmeistern, anerkannter Ritterorden(vom Kaiser oder vom Papst anerkannt), ihren Mitglieder bedeutendere Rittertitel zu verleihen.

    2/ Erforderte Bedingungen um zu adeln

    Grafen und Herzöge können adeln:

    Amtierend (was die Grafen und die „wieder aufbereiteten“ Herzöge ausschließt),

    Legitimerweise gewählt(was die Grafen und Herzöge eine Revolte oder eines Übergangsrates auschließt),

    durch Huldigung des Kaisers

    nach den 5 Wochen seiner Amtszeit

    Wenn sich ein Ratsmitglied eines Übergangsrates, als besonders kooperativ und fleißig erweist, ist es möglich, dass er vom nachfolgenden Grafen(also dem dann 1. gewählten Grafen) geadelt werden kann.



    Re: Adelsgesetze

    Warjo - 05.04.2007, 11:39


    Um jemanden zu adeln, bittet der amtierende Graf oder Herzog den Hofsrat seiner Provinz und begründet ihm diesen Wunsch. Der Hofsrat bestimmt dann ob geadelt wird (bei einer Verweigerung entscheidet der Reichshofrat, welcher in diesem Fall dann das letzte Wort hat) und achtet darauf, dass die Zahl der Adligen nicht zu groß wird. Keineswegs wird ein Ratsmitglied oder ein Bürgermeister automatisch als, „zu-adeln“ betrachtet.

    Seine Majestät ist der Kaiser, nur er kann ohne Zustimmung des Bullen des Heiligen Römischen Reiches Deutscher Nation, eine Person, ohne Grund adeln.

    3/Ruhestands-Lehen für Grafen und Herzöge

    Einzig und allein amtierende Grafen und Herzöge, die die Bedingungen erfüllen oder vom Kaiser berufen wurden, können Anspruch auf ein Ruhestands-Lehen erheben. Der Graf oder der Herzog behält dann seinen Titel, muss aber ein „Ruhestands-Lehen“ wählen, damit keine Verwirrung aufkommt, welcher Graf oder Herzog denn regiert (Sie behalten ihren Titel und erneuern ihre Treuepflicht).

    Die Grafen oder Herzöge, die mehrmals in derselben Grafschaft oder dem Herzogtum regiert haben, können nur Anspruch auf ein Ruhestands-Lehen erheben. Es sei denn dass sie ebenfalls Graf oder Herzog einer anderen Provinz waren, dann können sie Anspruch auf ein zweites Ruhestands-Lehen erheben.

    Wenn ein amtierender Graf oder Herzog, seinen Posten im Laufe seiner Amtszeit oder sich für unfähig erklärt, so liegt es im Ermessen des nachfolgenden Grafen zu bestimmen, ob er trotzdem ein Ruhestands-Lehen empfängt.

    4/ Vergabe von Landbesitz

    Der Landbesitz muss ein nachweislich bestehender Ortsname des 15. Jahrhunderts sein. Um Verwirrung zu vermeiden werden keine Städte des Spiels verwendet. Sollte eine gewählte Stadt mal entstehen, wird der Adlige gebeten, seinen Titel zu wechseln.

    Der adelnde Graf oder Herzog muss darauf achten, dass es sich bei dem zu vergebenden Landbesitz, um einen Ort seiner Provinz handelt. Außerdem muss er überprüfen, ob dieser Landbesitz schon vergeben ist.

    Der Reichshofrat erstellt eine Liste mit den zu vergebenden Landbesitzen. Der Landbesitz kann aus dieser Liste gewählt werden, muss aber nicht(in Absprache mit dem Reichshofrat).

    5/ Entlassung in den Bürgerstand

    Ein amtierender Graf oder Herzog, der die erforderten Bedingungen erfüllt und geadelt ist, kann Adlige, die in seiner Provinz, absetzen. Ausgenommen sind alle Adligen die einen höheren Rang als der Graf oder der Herzog haben. Außerdem kann ein Graf oder Herzog seinen Vorgänger nicht absetzen.
    Allerdings kann ein Baron, der seinen Titel in Baden erhalten hat, nicht vom Herzog von Württemberg abgesetzt werden (vorausgesetzt, der Baron wohnt jetzt in Württemberg).
    Die amtierenden Grafen und Herzöge können also nur Barone und Vizegrafen, ihrer Provinz absetzen. Sie müssen ihre Bitte vom Reichsmarschall für rechtsgültig erklären lassen, bevor sie damit an die Öffentlichkeit gehen dürfen.

    Allein der Kaiser kann einen Adligen, nach seinem eigenen Belieben absetzen.

    Einem Adligem, der Treuebruch gegenüber seines Lehnsherren oder seiner Provinz begangen hat(Hochverrat), werden Titel und Landbesitz enteignet.

    Auch wird ein Adliger, der mit dem Wort die Handlung seines Lehnsherren öffentlich verleugnet, abgesetzt. Es sei denn der Lehnsherr erlaubt dem Adligen, sein Vergehen rückgängig zu machen.


    V – Das Vasallentum und die Zeremonien


    1/ Vasallenverträge

    Die Treuepflicht ist ein Schwur der Treue, der auf eine Provinz oder eine Institution geleistet wird. Die Huldigung ist ein Schwur der Treue, der auf eine Person geleistet wird. Es besteht darin die Möglichkeit, mehreren Personen zu huldigen und Verpflichtungen (im Falle eines Konfliktes) zu leisten.

    Eine Lehns-Huldigung auf einen Vasallen hat Vorrang.

    2/ Die Hierarchie der Vasallen

    Barone und Vizegrafen leisten ihre Treuepflicht auf die Provinz, in der sie ihr Lehen erhalten. Dadurch huldigen sie gleichzeitig dem Herzog und dem Kaiser.
    Die Treuepflicht auf die Provinz leistet man durch Huldigung auf den regierenden Grafen oder Herzog. Die Treuepflicht auf die Provinz ist, bei einer Thronbesteigung durch einen neuen Grafen oder Herzog in Beisein des Kaisers zu erneuern.

    Bei der Zeremonie schwören die Barone und Vizegrafen, dem Grafen oder dem Herzog der Provinz, Treue (Obsequium), Gehilfe und den bewaffneten Dienst (Auxilium) und Rat (Consilium).

    Der Graf oder der Herzog gewährt ihnen, für die Dauer seiner Herrschaft, Schutz, Gerechtigkeit und Lebensunterhalt, indem er seiner Nachkommenschaft, Lehen gewährt, oder ihnen kein Lehen entzieht.
    Verkörpert wird das Lehen durch einen Handschuh, einen Ring, einen Stab, einer Hand voll Erde oder jeder andere für das Lehen geeignete Gegenstand.

    Eine ähnliche Zeremonie findet unter dem Kaiser und seinen Grafen und Herzögen statt (HIER). Wegen der Entfernung, wird die Treuepflicht in einem Brief niedergeschrieben.

    Die Treuepflicht ist eine öffentliche und obligatorische Zeremonie für jeden Lehen besitzenden Vasallen. Sie ist von einem Friedenskuss gesiegelt und verlangt Aufrechterhaltung von Kontakt. Sie soll unter dreißig Tagen nach der Thronbesteigung, des neuen Herren sein.

    Zitat: Kleine Hilfe für Ihre Inspiration, danke für das Nichtabschreiben. Gestalten Sie ihre Zeremonie individuell



    Re: Adelsgesetze

    Kronom - 25.11.2008, 16:54


    drüben



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